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Accidentalité, Accidentologie et expertise
L'accidentologie des transports étudie les accidents corporels et mortels, le risque d'accident dans les transports de personnes. L'accidentologie est pluridisciplinaire. Une des branches de l'accidentologie statistique est l'accidentalité, qui traite de l'observation des tendances en matière de sinistres corporels de la route.
Le risque varie selon le mode de transport utilisé et le choix des indicateurs retenus. Illustration avec mortalité et morbidité des accidents de transport. La mortalité des accidents de la route est incomparablement supérieure à celle des accidents d'avion. Mais un passager exposé à un accident d'avion a toutes les chances d'être tué (morbidité proche de 100%). Pas celui d'une voiture automobile.
Le risque d'avoir un accident grave en fonction du mode de transport. En France, si l'on prend comme unité de référence le risque d'accident corporel en automobile, le risque d'accident de la route en vélo ou à pied est de 1 et demi à 2 fois le risque automobile. Il devient 8 fois cette valeur en cyclomoteur ou à motocyclette. Il est très faible en transport en commun.
L'accidentalité distingue bien sûr le risque d'avoir un accident lors d'un déplacement, et le risque d'être blessé ou de mourir lors d'un accident.
Décès dans un accident de la route en Europe. Ce nombre est rapporté à 100 millions d'occupants-heure (une heure de transport en VTM pour 100 millions de personne ou une demi-heure pour 200 millions). La motocyclette et le cyclomoteur comptent 450 tués, la bicyclette ou vélo 80, le piéton en déplacement pédestre 25 morts. La voiture automobile compte alors 25 tués et les transports en commun, autocar et autobus 2 morts par 100M-heure.
La moto et le cyclomoteur sont donc de redoutables moyens de transport. Dans l'exercice de notre métier d'accidentologue et analyse d'accident, nous sommes d'abord frappé par la non-proportionnalité de la gravité corporelle de l'accident de moto. En voiture, l'occupant ceinturé n'est plus jamais tué à 30 km/h. En moto et deux roues motorisé, à la même vitesse, on peut voir toute la gamme de séquelles corporelles, de l'absence, à la tétraplégie et au décès.
Accidentalité sur le réseau routier national. En 2005 la France s'est enfin alignée sur ses partenaires européens dans la mesure de l'accidentalité mortelle. Les décès sont comptés à 30 jours et non pas à 5 jours seulement.
En 2004 en France, 5300 morts sur la route, dont 1140 sur les routes nationales et 324 sur autoroutes. Sinistres corporels graves, 84 500 dont 10500 sur les routes nationales et 5180 sur autoroutes.
Accidentalité en Europe 2004. Les Pays-Bas comptaient 49 morts par millions d'habitant, la Suède 53 et le Royaume-Uni 56. La même année 2004 la France se positionnait à 85 tués tandis que La Pologne ou les États-Unis enregistraient 150 décès par million dans des accidents de la route.
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Un accident est le concours du facteur humain, des performances et défaillances du véhicule, de l'environnement routier, des conditions météorologiques.
Dans la mission d'analyse d'accident que vous nous confiez, tous ces facteurs sont pris en compte,
à hauteur du besoin précis de votre dossier :
Déformations spécifiques à votre véhicule (accidentologie scientifique) ;
Données statistiques générales (recueils par un tiers accrédité) ;
Biomécanique (recueils par un tiers accrédité) ;
Médecine légale et expertale (accidentologie traumatique).
L'approche pluridisciplinaire est donc de rigueur. D'autant que les résultantes de l'accident les plus lourdes sur le plan humain et sur le plan social sont les lésions ou la mort.
Nous missionnons tout sachant dont le concours à la manifestation de la vérité est pertinent dans votre dossier.